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Art & Photo/Academy · Thèse

[#05] 민중 예술 연구의 필요성 : 파리, 민중 예술 재출현의 현장, 민석킴

by aTELIER 민석킴 2022. 12. 7.

[ 민중 예술 연구의 필요성 : 파리, 민중 예술 재출현의 현장 ]





글쓴이 민석킴 Minseok KIM


#05

파리, 민중 예술 재출현의 현장

파리, 예술과 방가르의 중심이 된 도시. 그지만 현대성을 정의하는 것이 지 몇 가지 논거를 거하는 것으로 , 주요 배경인 이 되는 이 도시와 그 지위를 몇몇 역사적 사건들로 일반화하여 파하는 것은 어다. 그러로 파리의 지위에 관한 논의를 더 세부적인 예술사의 영역 안에서 살펴보고, 또 다른 면으로 확장하기 위해서 연구에 요한 점들을 중심으로 그 기원과 유에 대해 살펴볼 필요성이 제시된다. 이 장에서 주요하게 다루어질 내용은, 파리를 예술의 중심으로 뿐 아니라, 민중 예술 재출현의 현장으로 가정하면서, 민속학과 국가주의 화 같은 맥락과 론의 영역들이 될 것이다.

 

 

민중 예술 연구의 필요성

 

어떤 점에서 파리를 민중 예술의 재출현 현장으로 가정해 볼 수 있는가그리고 이러한 논의의 요성은 무엇인가파리의 지위에 대한 비한 맥락의 소를 하기 위해가 모더니즘 속에서 체험된 예술 작을 적한 맥락에서 분석할 수 있도록 하고특히 사진 문화와 연결시켜 질문을 던지기 위해서는 민중 예술에 대한 고이 수적인 것으로 보인다.

          하지만 그 목적이 민중 예술을 사진으로 정의하고자 에 있는 것은 니다. 그러나, 소한 사진이 민중 예술의 주 안에서 이야기될 수 있으며, 특히 사진의 발명 이후이 매체와 민중 예술의 밀접한 관계 형성에 동의 할 수 있을 것이다. 그러기 위해서는 민중 예술의 정의가 선행되어야 하, 가장 먼 민중 예술이 어떤 점으로 구성되는지 살펴보고, 두 번째로 이 념이 기존의 술사 안에서 어게 발되는지, 으로 이 논의를 민중의 사회적 지위가 폭발했던 시기,  대혁명 이후의 모더니즘 시대로 이어 가기 위해, 민중 예술과 사진의 발명이 맺는 관계에 대해 살펴보기로 하자.

 

1. 민중 예술이란 무엇인가?

          민중 예술이라고 리는 이 어의 정의를 시도하면서가장 먼저 이 념의 역사와 그 사에 대해 알아볼 수 있다이 념이 어떤 주에 속하는지 그리고 어떤 건에서 존재하는지 려 보야 한다제로 이 념은 16 세기 서로 다른 의 만에 의해 대된 민학 ethnologie – anthologie의 한 지(1) – 에 편승 편승된 것으로 여겨질겨  수 있다그리고 그것은 일의 과학적 의 형태로 시작했다학이 민족 공동체고대 문명의 구성원 그리고 그들의 문화에 관한 연구라는 점으로 보이 주 안에서 민중 예술이라는 어가 어떤 점으로 사되었는지를 추측하는 것은 어려운 일이 니다그들에게 민중 예술은 한 시대공동체의 생양식문화 등을 잘 반영하고 있는 것과 연구를 위한 하나의 매개로 여겨졌(2)다면 이 념은 어떤 건에서 존재하는가? 여기서는 문화 상대주의 relativism culturel 가 논의되어야 한다하면 민지학 ethnographie 연구가 연적으로 가진 성질인 이타성 altérité 과 상대성 relativité 을 려 볼 민중 예술 연구 역시 기이 되는 주의 문화를 그 유일한 거로 하여 다른 문화를 관하는 것으로 여질 수 있기 때문이다(3)학은클레흐 흐 Claire Fagnart 의 처럼 타인에 대한 질문을 보로 한다그러면서 타인은 이국적인 exotique 것으로 지된다(4).” 다르게 말하면학 연구는 한 문화가 다른 문화에 가지는 관심을 나타는 것이고 여기서 대상이 되는 문화는 이국성 exotisme 에 대한 일의 기심흥미 등으로서 작하는 것이다가 이런 이국화 현상 phénomène de l’exotisation 사진과 민중 예술의 관계에 관한 폴-루이 후베르 Paul-Louis Roubert 의 비한 연구가 잘 사하는 것처럼른 문화 간의 간격에서 만 니라일 문화 간의 간적 간격에 의해서 또는 계급 간 간격에 의해서도 마찬가지로 발견될견  수 있다(5).

 

         른 으로이 념을 두 가치 면으로 분류하는류  것이 요해 보인다하면 일반적으로 예술적 행위 pratique artistique 와 의식 esthétique 의 념을 상 일치하는 것으로 볼 수 없기 때문이다바꿔 말하면예술적 행위가 의식을 보하지 않고그 반대도 마찬가지다예를 들어예술매체를사한모든활동적가치가부여되는것이라할수없으며예술적 의식 또는 의도가 반되지 않은 도 경우에 따라서 학적 론 안에서논의될수있다.이원리를민중예술념에대입하면,하나는대중적 활동 pratique populaire 그리고 다른 하나는 대중 학 esthétique populaire 으로 구분할 수 있다이 구분은 특히 사진과 예술에 관한 론의 간에서 우 중요하게 될 것이다그러나 이와 관련해서는 우 복합적인 관점의 분석과 해석이 반되어야 하기 때문에에 다시 돌아와 다시 다루도록 하자위와 같은 전제들은 다음 장에서 제로 민중 예술이 – 학 연구에 속된 어라고 할 수 있는대중적 활동과 대중학으로 나어 논의 될 수 있는 – 술사에 가져온 영향과 그 사에 대한 분석의 오를 할 수 있도록 할 것이다.

 

 

2. 미술사 또는 사진의 역사 안에서

          유럽에서특히 프랑스에서는 대혁명 이후 민중 예술이 더 본격적으로 그리고 다양하게 다지기 시작했다계급으로 위가 이진 사회에 전복이 일어기 때문이다사회의 정치역사예술 등에 입해 들어가려는 민중들의 시도가 일어그러면서 대중과 그들의 문화에 대한 트 계급의 관심이 중되었다그것은 민지학 연구문화와 역사 연구에 대한 관심으로 이어으며그리고 더 나가 민중 예술 연구 – 우리가 민속연구Folklore 라고 부르는 – 에 대한 흥미로 지 이어게 민중 예술은 술사 안에서으로 그 무분과 특색 있는 양식의 결여 때문에 가치 하되거나또는 그 반대로 역사적 가치와 그 순수성 · 성 분에 중요시되었다.

국에서의 경우 대로 이런 용어의 정의와 도입이 몇몇 위있는 술 수가 또는 술관의 영향에 의해 이루어 지는  보인다. 제로 1931 크 미술관 Newark Museum 에서 그리고 1932 년 현대술관 Museum of Modern Art (MoMA)에서   전시를 통해   Holger Cahill 은 민중 예술을 제를 으로 현하는 예술(6)로 정의했다. 그리고 이에 관해 맥 McCauley 는 민중 예술이 30 년대의 이  전시에 의해 비로소 술관의 격에 도할 수 있었다고 분석하면서, 그러나 또 다 으로  특히 사진과 민중 예술간의 관계에 관해서는 – 이 념에 대한 일의 정의는 사진과 같은 기계에 의한 예술이 무려 1986년 이전지 대중 예술에 입되지 하게 하는 결과를 가져오도록 했다고 주장하기도 한다 :

 

« [...], Cahill empêchait l’introduction des objets faits par des machines, donc les photographies. Le public allait devoir attendre 1986 pour voir l’introduction de photographies amateurs dans une exposition d’art populaire au Museum of American Folk Art à New York(7) ».

 

 

처럼 대중예술의 정의와 그 념에 대한 론은 복합적 맥락 위에서 형성된다. 그 위를 술사로 한정하더라도 사회학 · 정치학 같은 다른 분야와의 유기적 연결성을 배제하기가 어고, 그 안에서도 수 없이 다양한 형태로 러날 수 있다. 그러로 어의 정의나 념의 사용 등에 관해 이게 대으로 나마 정리하고 어가는 것은 이어서 살펴 볼 내용들 만이나 중요하다.

 

(다음) - #06. 민속연구 Le Folklore : 파리, 민중 예술 재출현의 현장

 

 

(1) 용어에 대해 더 살펴보자면다음의 세가지 영역의 구분하여 파악하는 것이 필요하다 민족지학 ethnographie, 민족학 ethnologie 그리고 인류학 anthropologie. 이 점에 관해서 Claire Fagnart 의 묘사를 참고 할 수 있다그녀는 예술과 민족지학의 관계에 대한 훌륭한 분석을 제시한다 : « De l’ethnographie à l’ethnologie puis à l’anthropologie, il semble y avoir une intensification du caractère théorique de la recherche. L’ethnographe constitue, à partir d’enquêtes de terrain, un fond documentaire ; l’ethnologue analyse et interprète ces documents, l’anthropologue théorise une conception générale de l’homme, en relation avec sa culture. Les frontières entre ces trois champs d’étude sont donc aisées à traverser (un même individu peut être tour à tour ethnographe, ethnologue et anthropologue). L’expression « art ethnographique » s’applique à des pratiques artistiques de type documentaire plutôt qu’à des pratiques artistiques de type expressif ». Claire Fagnart, « Art et ethnographie », Marges [En ligne], 06 | 2007, mis en ligne le 15 octobre 2008, consulté le 02 mai 2019. URL : http://journals.openedition.org/marges/829 ; DOI : 10.4000/ marges.829 

(2) On peut citer la définition de l’art populaire de Richard Hoggart, connu pour son analyse de la culture pauvre, décrit-il « La passion du petit détail dans la description des gens et de leur condition est le premier trait qu’il faut prendre en considération pour comprendre l’art des classes populaires. L’art populaire est fondamentalement un art qui vise à montrer (par opposition à un art d’analyse ou d’investigation) : il met en scène ce qui est déjà connu et bien connu, partant du principe que la vie humaine est passionnante en elle-même. Son objet de prédilection, c’est la vie en ses formes familières et immédiatement reconnaissables. Sa vocation est d’abord celle du miroir, même s’il est capable de tous les fantastiques. Enfin, il aime à s’aider de quelques leçons morales, simples mais fortes »Richard Hoggart, La culture du pauvre, trad. de l’anglais par Jean- Claude Garcias et Jean-Claude Passeron, Paris, Les éditions de Minuit, 1970, p. 166.

(3) Pour appuyer ce principe, on peut examiner une description de Marc Augé, cité par Claire Fagnart. Soulignant que « L’anthropologie ne cherche pas tant à représenter l’autre comme individu qu’en tant qu’il s’inscrit lui-même dans une culture », Fagnart cite la définition de l’anthropologie par Marc Augé : « La recherche anthropologique traite au présent de la question de l’autre. La question de l’autre n’est pas un thème qu’elle rencontre à l’occasion. Il est son unique objet intellectuel ». Ibid., p. 11. CfMarc Augé, Non-lieux. Introduction à une anthropologie de la surmodernité, Paris, Seuil, 1992, p. 28.

(4) Claire Fagnart, « Art et ethnographie », op.cit. p. 11. Elle adopte cette expression pour décrire la colonisation, mais nous pouvons l’appliquer même au moyen d’approche anthropologique.

(5) Il décrit « Et même à l’intérieur d’une ethnie, deux types de populations se divisent, se distinguent : une population centrale, constituée de lettrés, de clercs, d’artistes et de savants (partie de l’élite) et une population périphérique, constituée d’illettrés, et de non savants (partie analphabète). [...] la partie centrale va s’intéresser à l’autre partie. La partie périphérique de la société devient exotique pour la partie cultivée, lettrée. On retrouve le même réflexe de découverte qui se focalise sur des populations lointaines sur les populations proches (exclues de la culture centrale) devenues à partir d’un moment donné exotiques par rapport à celui qui observe. Il existe toujours le phénomène de l’exotisation d’une population même à l’intérieur d’un territoire. Les régions périphériques deviennent ainsi des objets ethnologiques ». [Note prise dans le cours], Paul- Louis Roubert, « Photographie, art populaire ? », op. cit. Il ne manque pas non plus l’analyse qui affecte le relativisme culturel, en résumant que « le relativisme culturel est la thèse selon laquelle le sens et la valeur des croyances et des comportements humains n’ont pas de références absolues qui seraient transcendantes et devaient être comprises et analysées que du point de vue de leur culture. Il s’oppose à l’universalisme et à l’ethnocentralisme », « L’ethnocentralisme désigne la tendance à privilégier le groupe ethnique qui détermine l’autre et à en faire le seul modèle de référence ».

(6) Holger Cahill, American Folk Art. The Art of the Common Man in America, 1750-1900, New York, Museum of Modern Art, 1932, p. 3.

(7) Anne McCauley, « En-dehors de l’art », Études photographiques, 16 | 2005, 50-73. On peut également citer son annotation remarquée pour cette partie, dit-elle « Elizabeth V. Warren déclare dans un catalogue en 1986 que pour la première fois les photographies étaient intégrées comme forme d’art populaire. Cependant, elle continuait à prétendre que tout photographe amateur n’est pas forcément un artiste, qu’il lui faut posséder des qualités esthétiques : “composition, plan, vision d’ensemble et maîtrise de ce moyen d’expression - le tout devant être présent dans une œuvre d’art populaire réussie. De plus, le photographe, comme tout artiste populaire, fait partie de la communauté, au sens large, qu’il enregistre : contrairement à beaucoup de bons artistes, il partage, avec ses modèles, les mêmes valeurs sociales et la même éthique” Robert Bishop, “Introduction. Between Two Wars”, in Jean Lipman, Elizabeth V. Warren, Robert Bishop, Young America. A Folk-Art History, New York, Museum of American Folk Art, 1986, p. 11 ».